Plusieurs de ces espèces ont été observées il y a une dizaine d’années et répertoriées dans l’Atlas des Milieux Naturels d’Intérêt Écologique (MNIE) dont fait partie le bois de la Sillandais.
On a trouvé pas moins de sept espèces, toutes protégées : la salamandre tachetée, le triton crêté, le triton marbré, le triton palmé, la grenouille agile, la rainette verte et la grenouille verte.

Les amphibiens ont, pour leur reproduction et la santé de leur peau perméable, besoin d’eaux chimiquement non-polluées, ce qui en fait de bons indicateurs écologiques.

Mi-février à mi-mars correspond à la période où les amphibiens quittent la forêt, où ils trouvent refuge en début d’hiver, pour rejoindre les rivières et étangs pour pondre. C’est à cette période que l’on peut les retrouver, malheureusement, écrasés sur les routes qui coupent ce transit.

A Chavagne, un point de vigilance pourrait se trouver au niveau de la route qui mène au parking près du Meu, passant devant le château de la Sillandais.

Espérons que cela signifie qu’ils sont plus délicats à observer que l’écureuil par exemple, de par leur petite taille et leur capacité à se camoufler.

C’est aussi une bonne nouvelle de ne pas avoir eu de reports d’amphibiens écrasés sur la route qui mène au Meu depuis le château de la Sillandais.

Les observations se concentrent sur deux espèces : la salamandre, rarement repérée en groupe et la grenouille qui a été observée en groupe allant jusqu’à une dizaine d’individus.

La majorité des reports se situent près du bois de la Sillandais, qui leur offre une protection pour l’hiver tout en étant proche des points d’eau nécessaires à leur survie.

N’hésitez pas à poursuivre les reports sur les amphibiens en parallèle du héron ou d’autres espèces recherchées.